Du début

13:28:00






Je me suis dit, ça serait bien que je fasse une récapitulation de "l'expérience Erasmus", du moins la petite partie que j'ai pu vivre jusque là.

Et oui, Erasmus, ça se fait pas sur un coup de tête, ça se fait pas non plus en deux jours. Je vais surtout parler de cette année (celle avant le départ) parce qu'avant, il ne se passe pas grand chose - à part dans ta tête.



Premier semestre, tu commences à t'informer sérieusement. Les réunions d'information 'programmes internationaux', en plus de te contraindre à passer ta pause déjeuner dans un amphi bondé, ne sont la plupart du temps pas très intéressantes, puisque simples redites des infos générales déjà présentes sur le site de l'université. Enfin, au moins on peut voir à qui on a affaire au niveau des Relations Internationales et (parfois) des profs référents. Première approche quoi. Pour avoir un avis un peu plus perso, les réunions avec d'anciens étudiants en mobilité sont pas mal (mais j'ai l'impression qu'il faut bien chercher pour les trouver).

Pour des conseils, des vrais, pas juste des renseignements sur la procédure administrative, tu peux généralement aller te brosser. Eventuellement, tu peux essayer de contacter assez tôt dans l'année le prof référent du pays de destination que tu vises, te faire poser deux lapins et décrocher une 'entrevue' de 24 secondes à la fin de l'une de ces réunions pompeuses (voir point précédent). (Oh, et bien entendu, ces 24 secondes ne t'ont été d'aucun secours).

Si tu t'es finalement conseillé toi-même et que tu as franchi le pas de la candidature Erasmus, il est normal que cela te fasse le même effet que si tu avais envoyé un mail à la reine d’Angleterre : tu attends toujours la réponse.

Néanmoins, après quelque chose comme deux ou trois semaines d'attente de plus qu'annoncé par le prof, tu es méga-content et tu n'écoutes plus rien en amphi parce que TU ES SUR LISTE PRINCIPALE.

La suite une prochaine fois...

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